( du 24 au 28 novembre 2015)

Puerto Punta Quilla


Ce soir nous dormons à Puerto Punta Quilla, le port de Puerto Santa Cruz. Nous sommes seuls au monde enfermés dans le port à l’entrée de l’estuaire du Rio Santa Cruz.

 

C’est ici que Magellan a perdu son premier bateau. C’est dans ce port également que Darwin a fait réparer la quille de son bateau, d’où le nom du port.

 

 

Philippe fait son premier asado, il est modeste mais pour 4 c’est suffisant.

 

Il se découvre un nouvel ami.

Et en plus ce soir Philippe décroche la lune.

Mais ce n’est pas pour cela que nous sommes venus au bout d’une route qui ne mène nulle part. Nous sommes venus voir les pingouins qui ne peuvent se voir qu’à marée basse car le chemin d’accès est totalement bloqué par la marée. Quelques œufs ont éclos et nous voyons des bébés.

La marée nous dévoile quelques œuvres naturelles.

Les hommes les leurs.

Parque Monte Leon


Nous prenons la direction du Parc Monte Leon. Nous ne savons pas si nous pourrons y entrer car les nuages menacent au-dessus de nos têtes et le parc est fermé par temps de pluie car le chemin est impraticable du fait qu’il est en argile par endroit. Nous nous arrêtons donc au centre d’information des Guarda parques pour savoir si c’est possible d’entrer. Le garde me répond qu’il n’y a pas de problème et que seules quelques gouttes de pluie sont prévues le lendemain mais rien de méchant.

 

Le parc doit son nom à une roche qui a la forme d’un lion ou d’un sphinx.

On entre donc et nous campons devant le chemin qui mène à la pinguineria. Les paysages sont somptueux.

Le lendemain après le petit déjeuner nous partons visiter la pinguineria qui se trouve à 2km de là environ. Mais ne croyez pas que cela soit de tout repos. Le sentier est jalonné de panneau de ce type et met la pression.

Et voici à mi-chemin un appât.

Comme à Puerto Punta Quilla des petits sont nés et nous en voyons un qui est encore dans sa coquille.

Après cela nous continuons vers le point de vue sur les lions de mer,

Puis les cormorans. Sur cet îlot nichent principalement deux colonies de cormorans : les cormorans impériaux et les cous noirs.

Près du mirador on trouve  une caldera qui servait aux pionniers à produire de l’huile à partir de la graisse des lions de mer chassés par l’homme.

Nous attendons la marée basse face au camping. En effet nous sommes arrivés au parc le jour où la marée est la plus basse et donc les seuls où l’on peut faire le tour du rocher des cormorans sans risque car ici la marée descend peu et remonte très vite les autres jours.

Tout à coup nous voyons un énorme nuage noir arriver et compte-tenu du fait que les Guarda parques nous avaient dit que le parc est fermé quand il pleut et que l’on ne peut circuler, nous décidons de partir avant l’orage.

Nous partons donc sous le soleil.

Au bout de 10 km, soit la moitié du chemin, nous arrivons sur une piste détrempée et ce qui devait arriver arriva : on s’est mis à glisser.  Il était 16h00. Peu à peu d’autres voitures arrivent aussi et glissent également.

Les Guarda parques arrivent enfin et tentent de nous sortir mais nous sommes trop lourd pour leur pick up 4*4 ( Et oui nos 4, 5 tonnes sont lourd à tirer).

Ils décident donc de tirer les autres véhicules et les accompagneront les uns après les autres sur les 10 km car il y a plusieurs points critiques sur le chemin. La dernière voiture partira à 23heures et nous dormirons au milieu de la route et des pumas, mais là ce n’est pas grave. Dommage, on n’en a pas vu, on sait seulement qu’ils étaient là. On a des preuves.

Avant de partir les Guarda parques nous disent  que le parc est fermé et qu’ils viendront le lendemain matin à partir de 9heures.

La nuit fut courte : le camping-car penchait à 30%. A 7 heures Philippe était debout. Vous le connaissez. Impossible pour lui d’attendre sans rien faire. Il me dit qu’il va tenter de sortir et moi je lui dis d’attendre les Guarda parques. Je vous passe les détails mais je n’ai pas eu gain de cause. Résultat, après une demi-heure d’effort en vain on se retrouve avec une portière avant gauche pliée. Bonjour l’ambiance. Philippe décide enfin de se rendre à mon avis et nous attendons l’arrivée des Guarda parques. Ils arrivent à 9h30, nous sortent de là et nous placent à plat sur la route. Ils nous disent qu’il y a encore un point critique, d’attendre 13heures que la route soit sèche et qu’ils nous accompagneront jusqu’au bout par sécurité. Le parc ne rouvrira qu’après. Philippe a profité de la matinée pour faire en sorte de pouvoir fermer sa portière afin de pouvoir joindre la ville la plus proche afin de faire réparer la portière. Des observateurs éclairés s’assurent qu’il s'acquitte correctement de sa mission.

Et il s’est bien débrouillé mais, compte-tenu de son vocabulaire châtié,  j’ai éloigné les enfants tout en évitant les pumas !

Il a obéi aux Guarda parques et n’a pas tenté d’autres initiatives. Il m’a même écoutée quand je lui ai dit qu’avant de commander une nouvelle porte on irait voir un carrossier étant donné qu’on est en Amérique du Sud et seulement au début du voyage et qu’il risque de nous en arriver d’autres.

 

A la sortie nous croisons Marion et Daniel à qui nous racontons notre mésaventure.

 

Conseil à méditer
Conseil à méditer